Innover pour une aquaculture durable
Performance des aliments poissons
Nos formulateurs agissent au quotidien sur différents leviers afin d’améliorer les performances techniques et nutritionnelles de nos produits. Les thématiques principales prises en compte dans la création d’un aliment sont :
- Le remplacement des matières premières d’origine marine (durabilité de la filière) ;
- La couverture des besoins en nutriments des différentes espèces et de leurs stades physiologiques (alevinage, croissance, reproduction) ;
- La recherche de produits appétants ;
- Le besoin de produits naturels préventifs pour les maladies ;
- Le respect de l’environnement (limitation des rejets en azote et en phosphore).
Qualité gustative de la chair
La préservation voire l’amélioration des qualités organoleptiques et diététiques des productions sont un enjeu de taille pour les productions aquacoles.Le choix des ingrédients qui composent les formulations d’aliments peuvent jouer un rôle dans la qualité gustative des poissons. Les programmes de tests susceptibles de modifier la perception organoleptique du consommateur font l’objet d’évaluations par des jurys d’experts entraînés sur des critères sensoriels bien identifiés.
Le Gouessant Aquaculture est régulièrement sollicité et travaille sur des thématiques aussi variées que la préservation de la qualité de chair après abattage, l’adaptation du profil lipidique des aliments, l’impact de la formulation sur la texture des filets, etc.
Santé : renforcer le système immunitaire des poissons via l’alimentation
La recherche de solutions alimentaires dans le but d’améliorer la santé des cheptels est un enjeu prioritaire pour faire rayonner une aquaculture durable.
Le Gouessant Aquaculture développe des gammes d’aliments spécifiquement conçues pour prévenir les épisodes de crises pathologiques. Ces produits Nutrition Santé sont mis en place dans nos élevages et soutenus par une offre d’accompagnement technique. De nouveaux tests portant sur les additifs, extraits naturels ou encore nouvelles formulations sont également menés sur le terrain en faveur de la démédication.
Entérite : Gamme NEO E
Connue depuis 1992, l’entérite est une maladie bactérienne estivale spécifique des truites arc-en-ciel pouvant aboutir à la destruction de 70% du cheptel en un été. Cette maladie est déclenchée lorsque l’alimentation est trop soutenue pendant une période de fortes chaleurs (15-16°C dans l’eau).
Le Gouessant a développé une gamme spécifiquement pour répondre à cette problématique. Le NEO-E et le NEO-E –transition sont vos deux alliés jusqu’en automne.
Winter disease : Gamme Sea Bream Winter
Pour lutter contre la problématique du « Winter Disease » chez la daurade, nos équipes ont développé un aliment spécifique : le Sea Bream Winter, adapté pour une alimentation en période hivernale.
Autres pathologies
Dans l’objectif de réduire l’utilisation d’aliments médicamenteux, nous nous efforçons chaque jour de développer des solutions alternatives.
L’objectif premier est d’offrir à nos pisciculteurs des associations d’outils alimentaires (formulations spécifiques, additifs ou extraits) qui préparent et aident les cheptels à passer des périodes sensibles. N’hésitez pas à nous faire part de vos problématiques récurrentes.
Une réponse précise à chaque modèle d’élevage
Notre maîtrise technique et notre agilité nous permettent d’adapter nos formulations et présentations d’aliments à chaque système de distribution d’aliments ou modèle d’élevage.
De même, notre faculté à vous accompagner dans plus de 48 pays du monde nous amène à développer des formulations d’aliments adaptées aux différentes saisons et environnements de production. Engagés dans votre recherche de performance, nous proposons des formules plus techniques adaptées lorsque les températures ou les débits d’eau sont propices à la production de biomasse.
RAS : Recherche sur la performance des aliments en circuit fermé
Le Gouessant Aquaculture a été précurseur sur les programmes de recherche d’aliments adaptés aux élevages en circuit fermé : Recirculation Aquaculture System.
Un important programme de recherche a été mené en 2004 en partenariat avec l’IFREMER. L’objectif de ce programme était de trouver des additifs qui, ajoutés à l’aliment, permettent d’améliorer la cohésion des fèces particulaires excrétés par le poisson et donc d’optimiser leurs rendements de décantation et de filtration. Quinze additifs différents ont ainsi été testés sur le turbot et le bar, soit seul, soit en combinaisons (pour tester l’effet de synergie) et à des taux d’incorporation différents (plus de 50 combinaisons au total).
Ceci nous a permis de sélectionner les additifs proposés aujourd’hui dans la supplémentation « Optima ». Depuis cette première approche, le développement s’est poursuivi avec des fermes partenaires mais également dans la structure expérimentale en circuit fermé de l’INRA.
Aujourd’hui, nous souhaitons progresser encore davantage, et travaillons donc sur les pistes du meilleur compromis économique (adaptation des supplémentations, formulation des aliments), la réduction des rejets en phosphore et l’amélioration de la qualité gustative des poissons.
Alternatives aux protéines d’origine marine
La consommation humaine de produits d’origine marine, issus de la pêche et de l’aquaculture, dans l’alimentation humaine est en plein essor. Cette croissance est aujourd’hui principalement liée au développement aquacole (les quantités de poissons pêchés stagnent depuis plus de trente ans). Les prévisions concernant la production aquacole mondiale prévoient une progression continue, au cours des quinze prochaines années, qui nécessitera une adaptation impérative des formules d’aliments.
Les aliments utilisés en aquaculture (salmonidés, crevettes et espèces marines en particulier) sont composés, en partie, de produits issus de la pêche minotière (huiles et farines de poissons). L’augmentation de la demande de ces matières premières, associée à une offre stagnante, entraîne une envolée des prix préjudiciable pour la durabilité de la filière.
Les alternatives aux farines et des huiles de poissons sont donc une priorité pour un développement durable de l’aquaculture.
Le Gouessant œuvre sur cette thématique depuis plus de 20 ans :
- En participant à des programmes de recherche pilotés par des organismes de recherche comme l’INRA et l’IFREMER : programme AQUAMAKI en 2002, VEGAQUA en 2009 , AQUAMAX en 2010
- En élaborant des aliments pour la mise en œuvre de tests comparatifs en élevages
- En tant que porteur d’un programme FUI (Fond Unique Interministériel) NINAQUA. Ce nouveau programme, lancé en 2017 pour une durée de 4 ans a pour ambition d’évaluer les performances zootechniques, environnementales, sanitaires et organoleptiques d’aliments formulés sans farine et sans huile de poissons. Les matières premières alternatives innovantes sélectionnées sont des farines d’insectes, des microorganismes (levures), d’algues et de protéines animales terrestres.
Un effort de veille important est également mis en place par nos différents départements (achat, formulation, laboratoire d’analyse, technologie) pour sélectionner, évaluer et tester les ingrédients d’origine végétale innovants mais également valoriser les co-produits de l’industrie halio-alimentaire.
L’utilisation de farines et huiles durables représente aujourd’hui plus de 50% de nos approvisionnements en produits d’origine marine. Cette démarche est aujourd’hui possible grâce à l’implication des différentes filières de la pêche et de la transformation (amélioration des circuits de collectes et de transformation des co-produits en farines et huiles) mais également aux contrôles à réception de la qualité des ingrédients ainsi qu’à l’évaluation en élevage de formulations spécifiques.
